Argent et personnalisation : les nouveaux piliers de la fidélisation
Selon l’enquête de Rosaly, 86 % des salariés considèrent qu’une rémunération attractive, assortie de services novateurs comme des acomptes sur salaire ou des avances sur frais de santé, est cruciale pour rester fidèle à leur entreprise ou en rejoindre une nouvelle. Pour près d’un Français sur deux (48 %), une augmentation de salaire de 6 à 10 % serait suffisante pour les pousser à changer d’employeur. Le message est clair : en 2025, le nerf de la guerre reste l’argent.
« Si certains critères comme le salaire et les avantages sociaux demeurent primordiaux, d’autres, comme la personnalisation des conditions de travail, prennent de plus en plus d’importance », explique Arbia Smiti, fondatrice de Rosaly. « Le fait de permettre aux salariés de choisir leur rythme de travail ou de bénéficier d’avantages adaptés à leurs besoins devient un facteur déterminant dans le choix d’une entreprise. »
Des attentes diversifiées, des solutions à adapter
En plus de la rémunération, d’autres critères se démarquent pour séduire les salariés. L’environnement de travail (61 % des répondants) figure en deuxième position. Il est suivi par les avantages sociaux (58 %) comme les crèches, tickets restaurant, et autres aides concrètes. Le quatrième levier d’attraction réside dans la possibilité de choisir son rythme de travail, un critère plébiscité par 57 % des salariés. Ceux-ci souhaitent décider eux-mêmes de travailler à distance, en présentiel ou de façon hybride.
Voici les principaux critères que les salariés considèrent comme essentiels pour rester ou rejoindre une entreprise en 2025 :
Critère | Pourcentage des salariés |
---|---|
Un salaire attractif avec des services innovants | 86 % |
Un meilleur environnement de travail | 61 % |
Une multitude d’avantages sociaux | 58 % |
Le choix du rythme de travail (présentiel, télétravail, mixte) | 57 % |
Que faire si l’augmentation des salaires n’est pas une option ?
Pour les entreprises qui ne peuvent pas suivre la course aux augmentations de salaires, l’enquête propose des alternatives pour rester attractives. Primes, indemnités et gratifications annuelles séduisent 78 % des salariés. Plus de 65 % des répondants se disent également intéressés par la participation aux bénéfices. L’acompte sur salaire instantané, solution phare de Rosaly, attire 61 % des employés. Tandis que les comptes épargne entreprise, retraite et autres dispositifs (PEE, PER, CET) convainquent 55 % des interrogés. L’avance de frais de santé, bien qu’encore sous-estimée par certaines entreprises, est appréciée par plus de 52 % des salariés.
En détail, voici les avantages les plus prisés par les salariés :
Avantage alternatif | Pourcentage des salariés |
---|---|
Primes, indemnités et gratifications annuelles | 78 % |
Participation aux bénéfices | 65 % |
Acompte sur salaire instantané | 61 % |
Comptes épargne entreprise (PEE, PER, CET) | 55 % |
Avances sur frais de santé | 52 % |
Vers une personnalisation des avantages sociaux
Un autre point clé de l’étude est la personnalisation des avantages sociaux, perçue comme un levier de fidélisation essentiel. Plus de 67 % des salariés seraient plus fidèles à une entreprise proposant des avantages adaptés à leurs besoins individuels. Cette personnalisation permet d’adapter les bénéfices à chaque employé, en fonction de ses priorités personnelles et de ses attentes spécifiques.
« Les salariés d’aujourd’hui recherchent des offres plus flexibles et personnalisées. Que ce soit dans le choix des horaires de travail ou dans les avantages sociaux », explique Arbia Smiti. « Offrir un cadre de travail et des bénéfices sur mesure sera l’un des grands enjeux de 2025. »
Les Français prêts à changer de travail en 2025 ?
Si les avantages sont essentiels pour retenir les salariés, la rémunération reste l’un des facteurs clés de leur mobilité. En effet, plus d’un Français sur deux (51 %) se dit prêt à quitter son poste actuel pour un emploi mieux rémunéré. Parmi ceux qui envisageraient une telle décision, près de la moitié (48 %) ne la prendraient qu’en cas d’augmentation salariale comprise entre 6 et 10 %. Toutefois, l’enquête révèle que dans la réalité, seulement 18 % des répondants sont réellement prêts à changer d’emploi en 2025. Bien que 21 % considèrent cette possibilité.
Conclusion de Rosaly
Les résultats de l’enquête montrent que pour rester attractives en 2025, les entreprises devront s’adapter aux nouvelles attentes des salariés en matière de salaire, d’avantages sociaux et de flexibilité. La personnalisation des avantages et des conditions de travail semble être la clé pour fidéliser leurs talents. L’argent reste un levier puissant, mais la quête de sens et de personnalisation occupe une place croissante dans le choix de carrière des Français.