Cette année encore, le foot a battu tous les records en termes de transferts lors du Mercato 2025. Une explosion des prix qui s’est fait ressentir partout en Europe qui démontre une manne financière conséquente, dans un monde où l’équilibre tend à devenir la norme.
L’Europe, théâtre des miracles
Cet été, rien qu’en Europe, c’est pas moins de 9 milliards d’euros qui a été dépensé lors de ce mercato 2025. Un chiffre qui dépasse les 8 milliards de l’été dernier. On peut penser aux transferts d’Alexander Isak pour 145 millions à Liverpool ou alors Nick Woltemade en partance pour Newcastle pour 90 millions.
Les clubs de football français ne sont pas en reste avec le transfert de Zabarnyi vers le PSG pour 63 millions d’euros, Paixao vers Marseille pour 35 millions d’euros.
Et enfin, l’Arabie Saoudite se taille une place également sur l’échiquier. Le pays, qui tend à devenir une nation de football, a dépense avec des clubs tels que Al-Qadsiah plus de 103 millions d’euros et enfin le club de Neom, qui a dépensé plus de 50 millions.
Risque de rupture
Tous ses transferts, tous plus spectaculaires les uns que les autres, cachent cependant une réalité : le risque d’explosion d’une bulle spéculative. En effet, les joueurs, au-delà d’être des humains, sont surtout des actifs. Ils se doivent d’être financièrement amortissable et valorisable sur le marché.
Exceptionnel en apparence, chaque gros transfert alimente l’anticipation d’une valorisation future encore plus grande.
Ce phénomène de “bulle spéculative”, que l’on pourrait résumer simplement en : les prix montent dans l’espoir de monter encore, pourraient se retrouver en état de surchauffe d’ici 5 ans si les prix ne sont pas vite régulés. Comme dans une bulle boursière, l’optimisme généralisé peut être précaire si les performances financières ou sportives ne suivent pas.
Les clubs essayent, tant bien que mal, de réguler le phénomène avec la mise du fair-play financier en 2010 et différentes sanctions données aux gros clubs pour les dissuader de faire gonfler le marché. Mais le marché, en corrélation avec la conjoncture économique actuelle, n’est pas près de redescendre.
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