Chaque année, la liste Forbes tombe comme un bulletin de notes de la planète business. Et en 2025, le palmarès des hommes les plus riches du monde ressemble à un casting de superhéros… Ou de super-banquiers. Spoiler : la technologie rafle (presque tout)
Musk, toujours plus haut
On commence avec l’indétrônable Elon Musk et ses 342 milliards de dollars. Tesla, Space X, xAI, on ne compte le nombre d’entreprises du géant américain, joue sur tous les tableaux futuristes. Chaque fois qu’il tweet, la bourse tremble. On peut l’adorer ou le détester, mais difficile de contester son règne.
Meta, Amazon : les éternels seconds
On reste de l’autre côté de l’Atlantique avec Mark Zuckerberg (216 milliards $). Lui qui a crée Facebook en 2004, il est aujourd’hui à la tête de l’empire Meta tient encore Facebook et Instagram. Juste derrière lui, Jeff Bezos (215 milliards $) confirme qu’Amazon, malgré ses détracteurs, demeure une machine à cash. Ces deux-là semblent condamnés à se disputer la deuxième marche du podium.
Le vieux continent résiste (un peu)
Parmi ces Américains omniprésents, un Européen réussit l’exploit de se glisser dans le top 5 : Bernard Arnault, avec 178 milliards $, à la tête de LVMH. Lui ne vend ni fusées, ni algorithmes, mais du rêve en cuir, cristal et haute couture. Dans un monde fragilisé, le luxe prouve qu’il reste une valeur refuge.
Buffett et les discrets
Warren Buffett (154 milliards $) fidèle à ses principales d’investisseur patient, continue d’incarner l’Amérique financière « old school ». De leur côté, les anciens de Google, Larry Page et Sergey Brin (144 et 138 milliards $), avancent loin de projecteurs, mais restent dans le club très fermé des fortunes à trois chiffres.
Ortega et Ballmer : les outsiders
Complétant ce top 10, Amancio Ortega (124 milliards $), créateur de Zara, rappelle qu’une chemise bien coupée peut valoir autant qu’un algorithme bien codé. Steve Ballmer (118 milliards $), ex-Microsoft et propriétaire des Clippers, ferme la marche avec un mélange d’héritage et de passion sportive.
Une richesse concentrée
Ce top 10 concentre ainsi à lui seul plus de 2 000 milliards de dollars. À noter : 9 sur 10 sont américains, confirmant la domination du pays sur la création de valeur. Et si le luxe ou la mode parviennent à rivaliser, c’est bien la technologie, de la fusée au moteur de recherche, qui continue d’imprimer les billets.
Et demain ?
Pendant que Musk décolle et sera certainement le premier être humain à posséder une fortune de 1000 milliards $ d’ici à 2030, les fortunes de Musk, Zuckerberg ou Arnault fluctuent au rythme des marchés. Mais une chose reste certaine : la fortune des 10 hommes les plus riches du monde atteint un niveau historique. Forbes ne publie pas seulement un classement, il met en lumière un décalage sociétal sans précédent.
