Cette mesure avait provoqué beaucoup de remous dans l’opinion. En effet, quand le 15 juillet, l’ex-premier ministre François Bayrou propose dans le budget 2026 la suppression de deux jours fériés pour faire des économies, c’est la France entière qui exprime sa colère. Cela provoquera même le départ du 1er ministre.
Colère et exaspération totale
70 %. C’est le pourcentage de Français mécontents par la mesure de suppression des deux jours fériés voulus par François Bayrou. Cette mesure, qui se voulait salutaire selon l’ex locataire de Matignon, aurait permis aux finances publiques d’économiser près de 4 milliards d’euros par an.
Mais très vite, les syndicats et les partis d’opposition dénoncent une mesure qui épuisera les Français plus qu’autre chose. Pire, Bayrou vise le 8 mai et le lundi de Pâques, jours ô combien importants pour les Français.
Même le MEDEF (mouvement des entreprises de France), par la voix de Patrick Martin, ira exprimer son mécontentement. Il estime selon lui que cela “nuira à la bonne marche économique du pays et à son intérêt” et qu’il ne faudrait pas rogner sur la vie personnelle des Français.
Calmer le cœur des Français
Sébastien Lecornu est nommé 1er ministre le 9 septembre. Dès lors, il s’est mis en ordre de bataille pour calmer les tensions existantes et surtout être le plus possible dans le consensus. Dès son arrivée, il a organisé des rendez-vous avec les syndicats, mais également les organisations patronales et les associations.
Le 13 septembre, quand lui est posé la question de la suppression des jours fériés, il déclare qu’il renonce à cette mesure qui, selon lui, s’inscrit dans son état d’esprit qui se veut “ni instabilité, ni immobilisme”. Une manière pour le gouvernement de gagner du temps avant de présenter une nouvelle ossature du projet de loi sur le budget 2026.
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