Alors que la situation politique tient en haleine tout le pays, la gauche se tient aux aguets. En effet, depuis maintenant deux jours, le PS et les écologistes poussent pour avoir un Premier ministre qui vient de gauche. Le parti La France Insoumise, eux, optent pour une démission du président de la République.
Jeu de dupes à gauche
“Le président de la République nommera un nouveau Premier ministre d’ici 48h.”. Ce communiqué limpide de l’Élysée, sorti hier soir, plonge le pays un peu dans l’incertitude. À l’heure ou le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a souligné sur France 2 que son “job” était “terminé”, les diverses factions politiques se déchirent déjà pour avoir le “précieux” Matignon.
Et si à droite et à l’extrême droite, l’heure est plutôt à la dissolution voire à la destitution du président ; à gauche, le son de cloche est différent. En effet, depuis maintenant une semaine, le bloc PS-EELV-PCF cherche désespérément une place au soleil et essaye de placer un Premier ministre de gauche. Des essais qui se traduisent par de multiples rendez-vous avec le Premier ministre. Sébastien Lecornu dira d’ailleurs hier au journal de 20 h de France 2 que la future équipe gouvernementale devra être une équipe “complètement déconnectée des ambitions de la présidentielle de 2027”. Une pique destinée à Bruno Retailleau, et à Édouard Philippe, mais également au bloc de gauche symbolisée par Olivier Faure. Selon Lecornu, “l’éléphant dans la pièce” qu’est l’élection présidentielle empêche toutes les actions démocratiques.
Macron et la haine de gauche depuis 2016
Bien avisé est celui qui sera, nous dire les prochains mouvements d’Emmanuel Macron. Le président a toujours veillé à créer son propre héritage hors des clivages droites/gauches, quitte même à se mettre les deux mouvements à dos. On le sait, Emmanuel Macron a toujours une certaine animosité contre la gauche et particulièrement le PS dont il se détache pendant le quinquennat Hollande.
Pour lui, la Gauche est responsable des maux économiques qui ont miné le pays pendant des années. Alors aujourd’hui, nommer un Premier ministre de gauche, ce serait détricoter l’équilibre économique qu’il pense avoir accompli ces 8 dernières années.
Pourtant, le pays réclame un Premier ministre qui ne sera ni du bord macroniste, ni du bloc central
