L’accès permanent aux ressources sensibles peut exposer votre organisation à des risques de sécurité majeurs. Des solutions telles que l’accès Just-in-Time, le Zero Trust Network Access et le principe du moindre privilège permettent de réduire ces menaces efficacement.
Comprendre les risques de l’accès permanent
L’accès permanent désigne une situation où des utilisateurs disposent d’un accès illimité aux ressources, sans tenir compte de leurs besoins spécifiques. Cette configuration concerne fréquemment les comptes privilégiés, souvent sollicités pour accéder à des données sensibles. Toutefois, accorder un tel accès en continu augmente considérablement les risques de sécurité, mettant en péril la protection des informations critiques.
Les solutions pour supprimer l’accès permanent
Mettre en œuvre l’accès Just-in-Time (JIT)
L’accès Just-in-Time (JIT) limite l’accès des utilisateurs et des appareils à une période spécifique, uniquement lorsque cela est nécessaire. Cette approche garantit que les données sensibles restent protégées en dehors de la durée d’une tâche donnée. Contrairement à un accès illimité, le JIT réduit considérablement le risque d’exposition prolongée aux informations critiques.
Utiliser l’isolation du navigateur à distance (RBI)
L’isolation du navigateur à distance (RBI) constitue une mesure de cybersécurité clé. Elle consiste à exécuter la navigation Internet dans un environnement isolé, séparé des appareils et réseaux internes. Grâce au RBI, les fournisseurs ou tiers ne bénéficient jamais d’un accès permanent, mais interagissent dans une session totalement cloisonnée.
Adopter le Zero Trust Network Access (ZTNA)
Le Zero Trust Network Access (ZTNA) repose sur une approche où aucun utilisateur ou appareil n’est automatiquement approuvé, qu’il soit interne ou externe au réseau. En instaurant des contrôles d’accès stricts, cette méthode empêche l’accès par défaut à des données sensibles, renforçant ainsi la sécurité organisationnelle.
Appliquer le principe du moindre privilège (PoLP)
Le principe du moindre privilège (PoLP) limite les droits des utilisateurs à ce qui est strictement nécessaire pour accomplir leur travail. Cette pratique diminue la surface d’attaque de l’organisation et minimise les conséquences potentielles d’une violation. La mise en place d’une solution de gestion des accès privilégiés (PAM) est recommandée pour surveiller et sécuriser les comptes disposant d’accès sensibles.