Quand la relation s’arrête, généralement, on le paye cash. Aujourd’hui, dans le cas des TPE, cela risque de s’avérer encore plus vrai. Avec cette augmentation de la contribution patronale, cette maxime risque de devenir compliquée à gérer pour les employeurs. Une augmentation que les employeurs voient plus en impôt déguisé.
Une charge trop grosse pour les trop Petites Entreprises
“Derrière les pourcentages, ce sont des milliers de petites entreprises qui seraient freinées dans leurs recrutements et contraintes d’assumer des séparations plus dures, avec un impact direct sur l’emploi de proximité.” Marc Sanchez, Secrétaire Général du Syndicat des Indépendants et des TPE tire la sonnette d’alarme sur ce qu’il considère comme un “très mauvais signal” pour l’entrepreneuriat français.
En effet, les anciens premiers ministres François Bayrou suivis par Sébastien Lecornu ont déterré le dossier des charges patronales et ont voulu augmenter de 30 % à 40 % la contribution patronale sur les ruptures conventionnelles. Les conséquences, si cela est amendé, de dissuader les ruptures conventionnelles pour freiner la hausse du chômage indemnisé par l’État.
Mais les TPE voient cela d’un mauvais œil. En effet, augmenter cette contribution patronale contribuerait à pénaliser financièrement et ralentit leurs recrutements. Cela causerait également du tort aux employeurs au moment de se séparer d’un élément, et briderait l’emploi local.
Une mesure qui favoriserait les employés
Car oui, si cette mesure pénalise les employeurs, c’est les salariés et demandeurs d’emploi qui en paieront les frais. Les employeurs deviendront plus frileux à recruter. Elle bride un levier essentiel de gestion RH.