La publicité de Noël d’Intermarché a créé la surprise. En quelques jours, Le Mal-Aimé de Claude François est redevenu un phénomène mondial. Diffusé depuis le 6 décembre, le film publicitaire a dépassé les 600 millions de vues sur les réseaux sociaux. Cette visibilité exceptionnelle a entraîné un effet immédiat sur les plateformes de streaming.
Une explosion des écoutes sur les plateformes
Grâce à cette exposition massive, le titre a connu une renaissance spectaculaire. Les écoutes ont progressé de 217 % sur Spotify. Sur Deezer, la hausse atteint même 3 114 %, un chiffre rare pour un morceau sorti il y a plus de cinquante ans. Ce retour en force démontre la capacité de la publicité à réactiver durablement la valeur économique d’un catalogue musical.
Des retombées financières bien réelles
Cette dynamique génère des revenus concrets pour l’ensemble des ayants droit. La répartition des droits suit un schéma précis. Sony Music perçoit 50 % des recettes liées à l’exploitation du titre. Les 50 % restants se répartissent entre la voix et les paroles. Ainsi, 25 % reviennent aux ayants droit de Claude François pour l’utilisation de sa voix. Les 25 % dédiés aux paroles se partagent équitablement entre les deux paroliers, Terry Dempsey et Eddy Marnay, à hauteur de 12,5 % chacun.
Marc et Claude François Jr. bénéficient également de royalties proportionnelles au succès du titre. Toutefois, pour Claude François Jr., l’essentiel reste ailleurs. Il évoque avant tout l’émotion ressentie lors de la diffusion et la joie de voir la voix de son père toucher une nouvelle génération.
Un levier puissant pour l’économie culturelle
Au-delà des revenus directs, cette campagne agit comme un accélérateur de valeur pour la musique française. Elle démontre que créativité publicitaire et patrimoine culturel peuvent former un duo gagnant. En associant émotion, narration et marketing, Intermarché transforme un classique en actif économique vivant.
Une vitrine internationale du savoir-faire français
Enfin, cette réussite dépasse le cadre musical. Elle valorise l’excellence française en matière de création publicitaire. Comme le souligne Claude François Jr., cette campagne illustre la capacité de la France à rayonner à l’international grâce à son talent créatif. Une preuve supplémentaire que la culture, lorsqu’elle rencontre une stratégie juste, devient un puissant moteur économique.


