Cette année encore, le marathon caritatif ZEVENT a tenu toutes ses promesses. 16 millions d’euros ont été récoltés cette année ! Ce sont 6 millions de plus que l’édition de l’année dernière.
Si l’événement est de plus en plus suivi depuis sa création en 2017, l’on déplore néanmoins l’opacité avec laquelle les fonds sont gérés… Mais également le principe même de l’événement.
Un événement à l’allure philanthropique
Depuis 2017, ZEVENT est le rendez-vous incontournable des streamers sur la scène francophone. Créé par Zerator et Dach, de leurs vrais noms Adrien Nougaret et Alexandre Dachary, il a pour but de réunir les plus gros streamers francophones afin de récolter des dons pour des associations caritatives.
Cela fait maintenant 8 ans que cette aventure, qui attire 700 000 à 1 million de viewers, se base sur le principe du “donation goal”, une liste d’objectifs de dons que doivent réaliser les streamers impliqués. Cela passe par des activités amusantes, des défis physiques ou des quiz.
Comme gros donateurs connus depuis 2017, on peut retenir l’influenceuse Léna Situations en 2024 avec 20 011 euros, Riot Games avec 20 000€ données la même année. Le streamer Amine m’a tué a donné 17 000€.
Zevent : un concept décrié ?
Si le financement de l’événement n’est pas forcément remis en cause, car l’événement est financé par les associations bénéficiaires. Aujourd’hui, ce que le public décrit est un peu plus le principe même du concept.
Aujourd’hui, dans la conjoncture économique actuelle, beaucoup voient cela comme un “Robin des Bois” inversé. Prendre aux classes moyennes pour donner aux pauvres. En effet, si les streamers donnent de montants colossaux, la plupart des sous récoltés proviennent des viewers… Qui sont pour la plupart des jeunes de classes moyennes.
Ce qui dérange aussi une partie du public, c’est l’opacité avec laquelle les fonds récoltés sont gérés. Le système est formé pour que ce soit la Fondation de France qui assure la collecte, mais également la distribution des fonds vers les différentes associations. Elle prend 5 % de l’argent pour frais de gestion des fonds. Mais cela s’arrête là. La Fondation de France ne donne pas plus d’informations concernant la gestion. Un ombrage financier qui fait douter certains de la crédibilité de l’événement, malgré les efforts de transparence des fondateurs du ZEVENT.