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Cambriolage au Louvre : 5 nouvelles arrestations dont un des malfaiteurs

Par Nathan Guillemant | Publié le 30/10/2025

L’enquête sur le cambriolage du Louvre connaît une avancée décisive avec l’interpellation d’un suspect principal. Cinq individus ont été arrêtés, dont un suspect, longtemps dans le viseur des enquêteurs. Malgré tout, les précieux bijoux sont introuvables. Qualifiés d’« invendables » par la procureure de Paris qui garde l’espoir de leur restitution au Musée.

Un des principaux suspects interpellé

Ce jeudi 30 octobre sur RTL, Laure Beccuau, procureure de Paris, a annoncé l’arrestation de cinq personnes dont un des cambrioleurs présumés. « L’un d’entre eux était un des objectifs des enquêteurs ; nous avons des traces ADN qui le lient au vol. C’est l’un des suspects que nous avions dans le viseur. ». Les 4 autres personnes interpellées pourraient les « renseigner sur le déroulement » du cambriolage. Par ailleurs, la procureure souligne le fait que ces nouvelles interpellations « n’ont pas du tout été liées aux déclarations » des deux mis en examen mais bien aux autres éléments du dossier comme les traces ADN, la vidéosurveillance ou l’examen de la téléphonie.

Les deux hommes de 34 et 39 ans ont « partiellement reconnu les faits » alors qu’ils sont soupçonnés d’avoir pénétré dans la galerie d’Apollon pour voler les bijoux. Mme Beccuau évoque la complexité d’affirmer que les voleurs auraient eu de l’aide venant de l’intérieur du musée. Elle indique toutefois que les enquêteurs n’excluent pas l’existence d’un groupe plus important que les quatre malfaiteurs filmés par les caméras.

Les bijoux toujours pas retrouvés

Malgré les arrestations de sept personnes, les joyaux de la couronne de France manquent encore à l’appel. « Ils ne sont pas encore en notre possession. ». « Je veux garder l’espoir qu’ils seront retrouvés et pourront être rendus au musée du Louvre et plus largement à la nation », a-t-elle déclaré devant la presse.

La procureure a appuyé sur le fait qu’ils étaient « invendables ». Si l’idée venait à une personne de les acheter, elle se rendrait coupable de « recel de ce crime ».