Il y a deux ans, le monde se réveillait en découvrant avec effroi le massacre commis en Israël. Aujourd’hui à l’heure de rendre hommage, la situation n’a jamais semblé aussi complexe.
Un massacre horrible
Le 7 octobre 2023, près de 1200 personnes perdaient la vie au cours du pogrom le plus meurtrier depuis 1945. L’organisation terroriste Hamas a perpétré une série d’attaques terroristes contre des localités et bases militaires israéliennes. Depuis, une suite d’affrontements entre l’armée régulière israélienne et le Hamas ne fait que plonger la région toujours plus dans le chaos total. Les dignitaires occidentaux comme dans le Moyen-Orient tentent de trouver une solution. Israël a déjà fait savoir ses conditions : la libération de tous les otages et la réédition complète du Hamas.
Alors qu’un plan de paix à Gaza a été discuté entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre Netanyahu, Trump, sur la chaîne CNN, a déclaré que le Hamas risquait une « destruction complète » si le groupe refusait de céder le pouvoir et le contrôle de Gaza, alors que des efforts sont en cours pour faire avancer son plan de cessez-le-feu proposé.
Une guerre numérique
Alors que le conflit s’enfonce sur le terrain, en Occident, la guerre est omniprésente dans les conversations. Difficile de passer à côté des images et des vidéos des massacres de femmes et d’enfants qui affluent tous les jours sur les réseaux sociaux.
Mais celle-ci prend une autre dimension quand la ligne entre fake-news et vraies informations est brouillée. Un conflit, aussi important ne peut être traité de manière superficielle sur le terrain communicationnelle. Rigueur et discipline doivent primer sur le reste. Voulant prendre parti et défendre un camp, beaucoup s’égarent et s’enfoncent dans un antisémitisme ou une islamophobie crasse qui ne fait que prerpétuer le chaos sur le terrain numérique.
Le 18 septembre dernier, un reportage dans le journal d’actualité de France 2 a découvert que des étudiants de l’université Paris La Sorbonne avaient “viré” des étudiants avec des noms à consonance juive d’un groupe WhatsApp. Les accusant, selon eux, d’être sionistes. Un acte grave et arbitraire qui témoigne d’une atmosphère tendue en Occident depuis deux ans.