Hier soir, Sébastien Lecornu a annoncé son gouvernement. Un nouveau sérail où l’on retrouve pour la plupart les mêmes noms que dans le gouvernement Bayrou. Un gouvernement déjà sous le feu des critiques. Un gouvernement qu’il n’aura même pas l’occasion de voir à l’œuvre, car il a décidé de démissionner ce matin. Démission acceptée par Emmanuel Macron.
Des anciens et des nouveaux… Anciens
Si le néo-gouvernement Lecornu a des airs de déjà-vu, c’est parce que les noms qui en ressortent sont déjà connus. Lecornu a reconduit des personnalités comme Rachida Dati, Manuel Valls, Gérald Darmanin, Bruno Retailleau ou encore Jean-Noël Barrot aux affaires étrangères.
La petite nouveauté de ce gouvernement, c’est le retour aux affaires de… Bruno Le Maire. L’ex-ministre de l’Économie est aujourd’hui ministre des Armées. Un choix qui peut surprendre tant l’énarque avait été sous le feu des critiques à sa sortie du gouvernement en 2024. Il s’était depuis refait une santé en Suisse en tant que professeur d’économie.
Eric Woerth fait également son retour au gouvernement. Lui, qui avait le ministère du travail en 2010 est aujourd’hui ministre de l’Aménagement des territoires, de la Décentralisation.
Un gouvernement déjà sous le feu des critiques
Si le nouveau gouvernement n’a pas encore eu le temps de se mettre au travail, les critiques sont déjà au rendez-vous. En effet, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a déjà critiqué le gouvernement en le qualifiant de “refus de rupture promise” et menace même de quitter le gouvernement. Les partis PS et RN promettent déjà de censurer le gouvernement.
La menace de la censure de tous les partis d’opposition, et même du groupe LR aura eu raison de Sébastien Lecornu qui a présenté sa démission au chef de l’État ce matin.