Cette nuit, dans l’Etat de l’Utah aux Etats-Unis, Charlie Kirk, 31 ans, a été victime d’un assassinat, touché d’une balle dans la carotide en plein meeting. Influenceur d’extrême droite et soutien de la 1re heure de Donald Trump, les réactions se sont depuis multipliées dans le monde politique et sur les réseaux sociaux.
Frasques et soutien de l’extrême droite américaine
Cela devait être la première étape d’une longue tournée à travers les Etats-Unis nommée “ American Comeback Tour”. De passage à Orem, dans le sud de Salt Lake City, la tournée était autour de thématiques tels que des armes à feu, le second amendement, les noirs-américains, et le conflit Israélo-palestinien. Charlie Kirk, 31 ans, était la voix d’une Amérique pro-Trump, traditionaliste et anti-immigration.
Il était de la campagne Trump en 2016. Ayant abandonné les études à l’université, il se consacra totalement au militantisme. Il crée en 2012 Turning Point USA, mouvement de jeunes conservateurs qui deviendra la plus grande association de jeunes d’extrême droite du pays. Devenu ensuite podcaster et influenceur, il cumulait plus de 10 millions de followers tout réseaux confondus (YouTube et Instagram).
Marié et père de deux enfants, il déclarait lors d’un échange dans un forum public que “si sa fille se fait violer, elle devra quand même garder le bébé”. Une vision pro-vie et ultra traditionaliste qui a aidé la campagne présidentielle de Donald Trump en 2024. L’équipe de Trump a rallié grâce à lui un électorat de jeunes hommes et femmes conservateurs.
Réactions divergentes
Si l’entièreté de la classe politique américaine est choqué de cet assassinat et a rendu hommage à l’influenceur, la population américaine, elle, reste de marbre. Elle continue à souligner les multiples prises de positions “racistes” et “xénophobes” du natif de Chicago.
Donald Trump a lui déclaré rendre hommage à un “martyr de ma vérité et de la liberté”. Il ajoute également vouloir mettre tous les drapeaux en berne pour celui qui fut “un patriote qui a consacré sa vie au débat public et au pays qu’il aimait tant”.
A lire aussi