En cette période de trêve internationale, il est temps de revenir sur les 3 premières journées de championnat, entre surprises, logique et déception, voyons comment s’en sont sortis les 18 clubs de l’élite du football français.
Lyon, le paradoxe
On commence à Lyon, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’été a été mouvementé dans le Rhône. Avec une situation économique catastrophique due à la gestion de l’ancien président John Textor, le club rhodanien a frôlé la relégation administrative en Ligue 2. Mais grâce la nouvelle présidente, Michele Kang, l’Olympique Lyonnais jouera donc bien en Ligue 1 cette saison. Désormais, deux objectifs : rester compétitif en championnat et en coupe d’Europe. Tout en renflouant les caisses, équation qui semble très difficile à résoudre.
Et pourtant, même s’il est trop tôt pour tirer des conclusions, on peut déjà dire que leurs trois premiers rendez-vous sont réussis, dont l’Olympico. Alors coup de folie de début de saison, ou un rival potentiel du PSG dans la course au titre ?
Metz, ça s’en va et ça revient
On tombe dans le classement pour se retrouver à l’autre extrémité. Direction la Moselle avec le FC Metz, un club réputé pour faire le yoyo entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Fraîchement promu après leur victoire en barrage face au Stade de Reims, le club lorrain loupe complètement son entrée en matière. Le bilan : trois défaites. La dernière en date, face au Paris FC, donne déjà le ton pour la saison. En s’inclinant contre un concurrent direct, non seulement le FC Metz ne compte encore aucun point lors de cette trêve. Mais se résigne déjà à se battre pour le maintien.
L’OM, en demi-teinte
Enfin, à Marseille aussi, ça a pas mal bougé. Cependant, pas pour les mêmes raisons. Ça a été le scandale de l’été. Après la défaite face à Rennes pour l’ouverture du championnat, une bagarre qui a éclaté entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe. Celle-ci a déclenché une véritable tempête dans le ciel marseillais. Résultat, les deux joueurs ont été vendus et un flot de recrues de dernière minute. Niveau comptable, ce n’est guère mieux. Avec une victoire en trois matchs, les joueurs de Roberto De Zerbi prennent déjà du retard. Ce n’est que le début et la saison est encore longue, mais avec les grandes échéances, notamment européennes qui attendent les Marseillais, il va falloir réagir, et vite.
