TERA ENERGIE : accélérer la performance énergétique des bâtiments tertiaires grâce aux CEE

TERA Energie est un expert du financement des travaux de rénovation énergétique grâce au dispositif des Certificats d’Economies d’Energie. En ce sens, l’entreprise, fondée par Aude Bary, est un partenaire clé des propriétaires de bâtiments, comme le démontre cette dernière, arrivée sur le marché des CEE il y a quelques années maintenant.

Comment est née TERA ENERGIE ?

A.B : « Après une première expérience chez un fabricant d’éclairage LED, où j’ai été sensibilisée aux enjeux d’efficacité énergétique, j’ai rejoint un mandataire CEE en tant que responsable du marché tertiaire. C’est là que j’ai découvert toute la complexité et le potentiel du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie. En étudiant le secteur tertiaire, j’ai constaté qu’il était nettement moins accompagné que le résidentiel. La mise en œuvre du décret tertiaire a été un véritable déclencheur : il fallait créer une structure dédiée, capable d’apporter un accompagnement expert, fiable et rigoureux. C’est ainsi qu’est née TERA Energies. »

Quelle est aujourd’hui la mission principale de TERA ENERGIE ?

A.B : « TERA ENERGIE accompagne les propriétaires et gestionnaires de bâtiments tertiaires dans leurs projets de rénovation énergétique. Notre rôle est d’agir comme un véritable chef d’orchestre entre les acteurs du projet : les professionnels du bâtiment, les partenaires techniques, et les énergéticiens qui financent les travaux via le dispositif des CEE. Nous réalisons une étude du bâtiment et identifions les gisements d’économie d’énergie à travers des audits énergétiques. Nous assurons ensuite la conformité du projet aux critères CEE et montons l’ensemble du dossier administratif, avec un haut niveau d’exigence technique et réglementaire. Prochainement, nous proposerons également des solutions de financement du reste à charge, via des partenaires financiers sélectionnés ».

Quel est alors l’intérêt de passer par vous ?

A.B : « Le dispositif CEE est un levier financier puissant, mais il est aussi très encadré. Les exigences administratives sont complexes, les règles évoluent rapidement, et chaque opération doit répondre à une fiche d’opération bien précise. Aujourd’hui, le dispositif compte 234 fiches standardisées couvrant tous les secteurs : résidentiel, tertiaire, industrie, transport, agriculture, réseaux publics et privés. Les opérations concernent l’enveloppe du bâtiment (comme l’isolation). Mais aussi les systèmes de chauffage, de ventilation, d’éclairage, ou encore les solutions de régulation intelligentes. Cela permet une consommation adaptée aux besoins réels. Chez TERA Energies, nous veillons à optimiser chaque projet pour garantir une valorisation maximale, tout en assurant sa conformité ».

Quel est l’enjeu pour vous autour de ce dispositif CEE ?

A.B : « Le dispositif CEE, en place depuis près de 20 ans, est un formidable moteur de transition énergétique. Mais il a aussi été fragilisé par certaines pratiques opportunistes, notamment sur le marché tertiaire. Chez TERA Energies, nous avons fait le choix d’un modèle exigeant : sélection rigoureuse de nos partenaires, contrôle accru de la qualité des travaux, et accompagnement sur mesure de nos clients. Par ailleurs, les périodes CEE évoluent tous les quatre ans. La prochaine commencera en 2026, avec de nouvelles priorités, notamment le renforcement des contrôles pour limiter la fraude.

Au-delà de la sécurisation, notre enjeu est aussi d’amplifier l’impact du dispositif en promouvant des projets de rénovation plus ambitieux. Nous constatons un intérêt croissant pour les bouquets de travaux, qui associent par exemple isolation et changement de système de chauffage. Cette approche globale permet non seulement de maximiser les économies d’énergie, mais aussi de mieux répondre aux exigences du décret tertiaire. Ces projets sont aujourd’hui financés via plusieurs fiches CEE. En outre, nous participons activement aux échanges sectoriels pour faire émerger des solutions spécifiques à la rénovation globale des bâtiments tertiaires, enjeu central des prochaines années ».