13 %. C’est le pourcentage, en 2030, de jeunes qui seront porteurs d’un cancer. Un chiffre alarmant qui inquiète les spécialistes, se demandant comment freiner une maladie qui touche de plus en plus les jeunes entre 20 et 35 ans.
Une maladie qui rajeunit
Surconsommation de fast-food, pollution, ou encore perturbateurs endocriniens : les causes sont nombreuses mais impossibles d’expliquer laquelle fait des ravages. Selon des médecins chercheurs de Gustave Roussy, l’incidence d’apparition de tumeurs devient de plus en plus précoce.
Cette recrudescence s’explique également par le peu de dépistages qui se fait par la génération Z. En France, moins de 50 % des 25-29 ans réalisent le dépistage recommandé du cancer du col de l’utérus. Une statistique grave qui alerte les services de santé qui ne savent plus comment communiquer sur ce sujet de santé publique.
Comment résister à l’envahisseur ?
Si le sujet est pris au sérieux par les autorités, le sujet l’est pris à la légère par la démographie concernée. Peu savent à quel âge commencent les dépistages (cancer du col de l’utérus dès 25 ans, dépistage IST/VIH recommandé dès le début de la sexualité, etc.).
Aujourd’hui, le problème réside non pas dans la communication, mais dans la vulgarisation du phénomène. Les cigarettes électroniques (puffs) et les fast-foods qui poussent partout en Île-de-France rendent le combat contre le cancer encore plus difficile qu’avant.
Pour rappel, pour l’IST : en 2021, l’OMS rappelait que les 15-24 ans représentent la moitié des nouvelles infections sexuellement transmissibles, mais beaucoup ne se font tester qu’après un doute, pas en prévention.