Le président argentin, Javier Milei, était annoncé à la veille des législatives en danger. Ce dimanche 26 octobre, il a montré l’inverse. En effet, le parti du président ultralibéral a largement remporté les élections législatives de mi-mandat.
Des élections importantes
C’est avec un peu plus de 40 % des votes que Javier Milei remporte les élections législatives de mi-mandat. Avec cette victoire, il devance Fuerza Patria, la plus grosse partie de l’opposition, à 24,50 %. Le président est donc assuré d’obtenir plus de sièges au Parlement, où aucune majorité n’existe. Actuellement, le parti La Libertad Avanza a une base parlementaire de 15 % des députés et 10 % des sénateurs. Des pourcentages qui à l’avenir vont augmenter après cette victoire aux législatives.
Le « point de bascule » pour les deux prochaines années
Au pouvoir jusqu’en 2027, Javier Milei va continuer d’imposer ses réformes comme il le fait depuis maintenant deux ans. Sa politique, souvent critiquée par l’opinion publique, a drastiquement fait baisser l’inflation qui est passée de 160 % au début de son mandat à 30% en 2025. De nombreuses coupes budgétaires, des licenciements massifs ainsi que la dévaluation du peso ont causé cette baisse. Avec cette réduction du déficit, l’Argentine a pu présenter, pour la première fois depuis 10 ans, un budget à l’équilibre en 2024.
L’allié de taille : les États Unis
Grâce à la victoire lors des législatives de Javier Milei, l’Argentine peut compter sur une aide budgétaire des États-Unis de 40 milliards de dollars répartie en deux volets. Le premier volet comprend un échange de devises pour près de 20 milliards d’euros, et le deuxième volet repose sur un financement privé. Javier Milei a le soutien du président américain depuis le début de son ascension politique, partageant tous deux la même vision de la politique. À travers ce soutien, Donald Trump gagne de l’influence dans cette région où il existe certaines tensions comme avec le Venezuela ou encore le Brésil du président Lula.
Dans 2 ans, les argentins retourneront aux urnes pour les élections présidentielles. Cette dernière va dépendre pour énormément de citoyens, de l’évolution de la situation du pays. Le président Javier Milei a donc maintenant toutes les cartes entre ses mains.
