Elle arrive. La fête d’Halloween, fête qui précède Noël, est aujourd’hui pour beaucoup de familles une institution. On se déguise, on va toquer aux portes pour les uns, on regarde des films et on prépare les bonbons à donner pour les autres : Halloween est partout ! À l’ère des réseaux sociaux, la fête d’origine anglo-saxonne est aujourd’hui même prisée des adultes avec des soirées à thème et des sorties en forêt ! Mais la star de cet événement reste la friandise. En réglisse, à la fraise ou encore au goût cola : l’attention, c’est vers elle qu’elle est tournée.
Un marketing qui évolue au fil des années
La fête d’Halloween a 105 ans. Cette fête religieuse, aux origines celtes et irlandaises, est arrivée des milieux anglo-saxons dans les années 1920. Avec l’apparition des lanternes Jack-o’-lanterns confectionnées à partir de citrouilles, d’origine locale, en remplacement des navets utilisés en Europe. Aujourd’hui, le célèbre “trick, or treat” ou alors « un bonbon ou un sort ? » en français se célèbre avec la tradition comme quoi les enfants se déguisent avec des costumes effrayants à l’image des fantômes, des pirates, des monstres ou des vampires et aillent sonner aux portes.
Alors forcément, le marketing au fil des décennies, eh bien, il évolue aussi. Et cela, les marques l’ont compris. Alors elle redouble de malice pour attirer son public phare, les enfants. Tout y passe. Les grandes marques de confiserie investissent l’univers Halloween avec des produits édition limitée, des packagings thématiques, des animations digitales (AR, QR-codes) afin de créer un “moment” festif unique lié à la friandise.
Le musée Haribo, situé à Uzès, ouvre ses portes du 20 au 31 octobre aux enfants et aux parents pour retracer l’histoire de la célèbre marque. L’occasion est donnée pour faire un peu d’histoire, mais également de sortir de là, les bras remplis de bonbons. Et le soir du 31 octobre ? Ouverture sans réservation et musée complètement plongée dans le noir. De quoi pousser l’expérience encore plus loin.
En 2023, la même marque est même jusqu’à aller à emmener à la vie les doubles maléfiques de ses bonbons stars, tant en film qu’en magasin, sans oublier les réseaux sociaux et pour la première fois un volet en réalité augmenté. En faisant cela, Haribo espère défendre son leadership et ses 40 % de part de marché en misant sur la modernisation de la marque, tant via le digital que l’innovation produit.
Des chiffres toujours aussi délirants
Les prix des confiseries « spécial Halloween » sont souvent supérieurs aux produits standards. En effet, comme à Noël avec les jouets ou Pâques avec les chocolats, les fournisseurs flood (inonde) le marché de produits spéciaux le temps de l’événement donc forcément, les prix sont plus élevés qu’à l’accoutumée. Le format devient un levier : mini-sachets individuels pour la collecte, formes et couleurs “monstres”, noms revisités.
Les volumes ne cessent d’augmenter, ce qui montre que malgré l’inflation ou la crise, ce segment reste porteur. En France, pour Halloween, selon les chiffres : plus de 50 millions de sachets de bonbons vendus en 2024. Le marché des confiseries spéciales Halloween est estimé à 150 millions d’euros en France sur la période (deux semaines avant et après) en 2025.
Des chiffres qui montrent que la fête d’Halloween attire toujours autant. Le paradoxe reste entier : tout en étant une gourmandise, le produit doit répondre à des attentes croissantes sur les ingrédients, l’origine et la transparence.
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