Alors que la plupart des étudiants reprennent les cours fin septembre-début octobre, pour beaucoup, l’inscription en études supérieures est un chemin de croix. Particulièrement pour les non-boursiers, qui devront s’acquitter de la précieuse “contribution de vie étudiante et de campus« , en abrégé “CVEC”. Mais cette attestation, représente-t-elle réellement un outil utile ou est-ce surtout une torture financière ?
Un document indispensable
Le CVEC est un document instauré en France depuis 2018. C’est une taxe étudiante perçue par l’Etat en parallèle des frais d’inscription à l’enseignement supérieur. Elle est affectée aux CROUS et aux centres d’enseignement supérieur. Sa création fait partie du plan “réforme” qui visait à répondre à la problématique de la saturation des établissements supérieurs en 2017.
Elle sert, selon le site du gouvernement, à favoriser “l’accueil, le soutien sportif, sanitaire des étudiants”. Le CVEC doit également mener des actions de prévention et de santé et financer des associations étudiantes.
Incompréhension chez les étudiants
Si le CVEC a été pensé comme cela au début, la réalité est bien autre. Pour de nombreux étudiants, son tarif toujours plus exorbitant chaque année (90 € en 2018 contre 103 € aujourd’hui) ainsi que la détérioration des établissements en enseignement supérieur sont tout autant de raisons qui suscitent l’incompréhension vis-à-vis du CVEC. Pour les étudiants boursiers ainsi que pour certaines exceptions, un remboursement est malgré tout prévu, mais il faudra tout de même payer votre attestation dans un premier temps.
Un constat qui divise sachant que seuls les étudiants non-boursiers sont concernés par le paiement du CVEC. Une exonération est prévue pour les étudiants boursiers, en demande d’asile ou bénéficiaires de la protection subsidiaire.
Aucun changement côté gouvernement
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur nous a indiqué que “La direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle mène annuellement une enquête auprès des établissements bénéficiaires sur l’usage de la CVEC. ” Selon le ministère, l’ouverture de ces données au public est actuellement à l’étude.”
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